Golfe du Mexique : la fuite de pétrole a été stoppée
C'est la première bonne nouvelle depuis l'explosion de la plateforme, le 22 avril dernier. L'opération destinée à cimenter le puits, lancée hier, aurait déjà permis de stopper la fuite de pétrole. Les équipes d'intervention "sont parvenues à stabiliser la tête du puits, ils ont injecté des liquides à l'intérieur. Ils ont arrêté l'échappement
d'hydrocarbures" explique l'amiral Allen, le commandant
des garde-côtes, sur la radio américaine WWL First
News.
Pourtant, l'opération était extrêmement délicate, et BP restait prudent sur les chances de réussite. Elle consistait à injecter dans les conduits qui mènent à la valve anti-explosion du puits une solution faite d'eau, de matières solides et de minerais. Ce qui n'avait jamais été tenté à cette profondeur (moins 1.500 mètres).
Il reste cependant à réaliser la seconde étape de l'opération, tout aussi essentielle : sceller le puits avec du ciment. "Tout le monde est prudemment optimiste mais il n'y a pas encore de raison de crier victoire" explique l'amiral Allen.
L'importance de la fuite revue à la hausse
Alors que BP semble avoir stoppé la fuite, l'importance de celle-ci a été revue à la hausse : selon un panel d'experts mandaté par le gouvernement
américain, elle est trois à cinq fois plus importante qu'estimé. Entre 2 et 3 millions de litres de pétrole se sont écoulés chaque jour depuis le 22 avril.
_ Ce qui veut dire qu'au moins 70 millions de litres d'hydrocarbures ont souillé la mer depuis le 22 avril.
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