États-Unis : découverte du phare de Boston, le tout premier de l’histoire du pays
Du haut de ses 25 mètres, le premier phare américain a vu défiler toute l’histoire des États-Unis. Sur son îlot rocailleux en baie de Boston, il a guidé partisans de la couronne britannique comme colons épris de liberté. Pour y accéder, il faut près d’une heure de navigation depuis le port le plus proche. À 70 ans, Sally Snowman est celle qui connaît le mieux le phare. "À chaque fois que je le vois clignoter, je me dis que c’est ma mère qui me salue", confie-t-elle. Si elle n’habite plus sur place depuis 5 ans, elle vient toujours plusieurs fois par semaine et a conservé un costume d’époque.
Un symbole de l’indépendance américaine
Pour arriver au cœur du phare, il faut monter 76 marches en colimaçon. Il a connu toutes les évolutions scientifiques et n’a désormais besoin que d’une seule lampe électrique : son dôme de verre et ses reflets font le reste. "Sa mécanique envoie une immense lueur, visible jusqu’à 43 km à la ronde les nuits sans nuage", explique Sally Snowman.
À Boston, des habitants rejouent l’acte fondateur de la révolution américaine, le Boston Tea Party. S’en suit la guerre d’indépendance : les rebelles tentent de reprendre le phare aux mains de l’armée britannique. Avant de quitter Boston, les Anglais le font exploser pour saboter le pays naissant. Reconstruit 7 ans plus tard, le phare devient un des symboles de l’indépendance maritime des États-Unis.
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