Éléphants : la volte-face de Donald Trump
Après avoir réautorisé les chasseurs américains, jeudi 16 novembre, à importer des trophées d'éléphants tués en Afrique, Donald Trump fait marche arrière.
Une volte-face en quelques heures : Donald Trump bat en retraite. Il suspend la décision annoncée aux chasseurs un peu plus tôt d'autoriser l'importation aux États-Unis de leurs trophées africains. C'était le tweet de la soirée : "Je gèle la décision sur les trophées de chasse d'éléphants le temps que je vérifie les informations sur la protection de l'espèce." Un revirement. Mais la porte-parole de la Maison-Blanche n'en était pas avertie : deux heures plus tôt, elle défendait la décision d'autoriser les trophées devant la presse avec l'argument clé donnée par l'administration Trump : "La chasse pour le loisir, légale, bien encadrée... peut bénéficier aux éléphants... en injectant l'argent dans la conservation de cette espèce."
1/3 des éléphants ont disparu en 7 ans
Les milliers de dollars des safaris auraient donc été le moyen de sauver les éléphants. Cet argument a déclenché une vague d'indignation hier. Sur les réseaux sociaux, les photos du fils du président chassant en Afrique en 2011, sont réapparues. Des photos où ils exhibent justement des trophées de pachydermes. Chelsea Clinton, la fille de l'ancien président, s'était dite furieuse, expliquant que cette décision allait favoriser le braconnage. En Afrique, en effet, 1/3 des éléphants ont disparu en 7 ans, selon un recensement de l'année dernière.
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