DSK a choisi l’avocat de Michael Jackson, et des causes désespérées
Benjamin Brafman a été pendant quatre ans procureur adjoint à Manhattan. Il s’est ensuite inscrit au barreau de New York où il s’est illustré en défendant des célébrités.
En 2004, il s’occupe des intérêts de Michael Jackson, alors accusé d’attentat à la pudeur sur un enfant.
C’est également lui qui a obtenu l’acquittement du rappeur P.Diddy, dans une histoire de coups de feu tirés dans une boite de nuit.
Dans une interview récente, Benjamin Brafman, 62 ans, se définissait lui-même comme l’avocat des "situations désespérées, vraiment désespérées" . Il se targue également de réussir à maintenir à flot le moral de ses clients, quand le monde s’effondre autour d’eux. "Je pense que j’ai dissuadé davantage de gens de se suicider que n’importe quel psychiatre au monde", s’est-il vanté dans une interview au site Lawline.com.
Benjamin Brafman est aussi connu pour, soit gagner ses procès, soit négocier un accord.
Dans l’affaire Strauss-Kahn, il semble avoir opté pour la première solution.
En plaidant non coupable, Dominique Strauss-Kahn ferme la porte à une peine négociée, donc plus clémente. Et se dirige tout droit vers un procès qui, s’il se solde par une condamnation, pourrait coûter beaucoup plus cher au directeur général du FMI.
Gilles Halais, avec agences
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