Ariel Castro, le tortionnaire de Cleveland, passe un accord pour éviter la peine de mort
Accusé d'avoir séquestré et violé pendant une dizaine d'années trois jeunes femmes dans sa maison, il souhaite une peine de prison à vie sans possibilité de libération anticipée.
Va-t-il échapper à la peine de mort ? Ariel Castro, l'homme accusé d'avoir séquestré et violé pendant une dizaine d'années trois jeunes femmes dans sa maison de Cleveland, a passé, vendredi 26 juillet, un accord avec l'accusation. S'il est validé par le juge, il va lui permettre d'éviter la peine capitale. L'accord prévoit une peine de prison à vie sans possibilité de libération anticipée, à laquelle s'ajoute une peine de prison minimum de 1 000 ans.
"En vertu de la loi, un prisonnier condamné à une peine de prison sans possibilité de libération anticipée (...) restera en prison jusqu'à sa mort. Comprenez-vous cela ?", a demandé le juge. "Oui, votre honneur", a répondu l'ancien chauffeur de bus de 53 ans. Aucun procès n'aura lieu si l'accord est accepté, et les victimes n'auront pas à témoigner.
Au total, 977 chefs d'accusation avaient été retenus contre lui. Parmi eux, 937 sont conservés dans l'accord présenté vendredi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.