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D-Day : " La bravoure des forces alliées a changé le cours du XXe siècle"

Au cimetière de Colleville-sur-Mer, en Normandie, Barack Obama, Nicolas Sarkozy et les Premiers ministres britannique et canadien se sont livrés à un cours d'histoire magistral sur le Débarquement du 6 juin 1944, exaltant la bravoure et le sacrifice des soldats alliés et rappelant que 65 ans après, la bataille des valeurs continue et que la guerre reste une réalité.
Article rédigé par franceinfo
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La "bravoure" des forces alliées a "changé le cours du XXème siècle", a déclaré le président américain Barack Obama, lors des commémorations du 65ème anniversaire du Débarquement des Alliés en Normandie. "Ce que nous ne pouvons oublier, c'est que le Débarquement a été un moment où la bravoure et la générosité de quelques-uns ont permis de changer le cours du siècle entier", a déclaré le président américain au cimetière américain de Colleville qui domine Omaha Beach, où près de 9.000 soldats américains sont enterrés.

"Alors que le danger était maximum, dans les circonstances les plus sombres, des hommes qui se pensaient ordinaires ont trouvé, en eux, de quoi accomplir l'extraordinaire", a-t-il ajouté dans son discours. "La victoire a permis de prendre pied en France. Elle a ouvert un chemin vers Berlin. Et elle a rendu possibles les réussites qui ont suivi la libération de l'Europe: le plan Marshall, l'OTAN, et la prospérité et la sécurité partagée qui en ont découlé", a ajouté le président américain.

De son côté le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux soldats de tous les pays morts pour la libération de la France en 1944 et a appelé à "faire vivre leur idéal" face aux menaces du XXIe siècle.

"Devant les 9.000 tombes américaines de ce cimetière, je veux rendre hommage, au nom de la France, à ceux de vos enfants qui ont versé leur sang sur la terre normande et qui y dorment pour l'éternité. Nous ne les oublierons jamais", a dit Nicolas Sarkozy, décrivant, avec force détails, le calvaire des soldats. Le président français a également rendu un hommage personnel à Barack Obama, qualifié de "symbole de l'Amérique que nous aimons", celle "qui se bat pour la liberté, pour la démocratie et pour les droits de l'homme".

Puis, actualité électorale oblige, il a évoqué la naissance de l'Europe, née de la "souffrance" et des "malheurs" de la Seconde guerre mondiale, et appelé à perpétuer l'idéal des soldats de 1944 face aux menaces du XXIe siècle, citant notamment le "réchauffement climatique (qui) prive d'eau et de nourriture des centaines de millions de femmes, d'enfants, d'hommes", et la lutte contre "le terrorisme et le fanatisme".

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

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