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Trois jours après la tuerie d'Uvalde, les militants pro-armes se réunissent au Texas avec Donald Trump en invité vedette

En raison de la prise de parole de l'ex-chef d'Etat et pour assurer sa sécurité, les armes à feu seront interdites lors de la convention.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des opposants aux armes à feu protestent devant l'assemblée annuelle de la National Rifle Association au George R. Brown Convention Center, le 27 mai 2022, à Houston, au Texas (Etats-Unis). (PATRICK T. FALLON / AFP)

Un rassemblement dans un contexte de deuil. Le premier lobby américain des armes, la National Rifle Association, tient vendredi 27 mai sa convention annuelle à Houston (Texas). Un événement qui intervient trois jours après la tuerie de 19 écoliers à Uvalde, à quelques heures de route, ce qui a poussé des politiciens et des stars de la musique country à annuler leur venue.

>> Fusillade dans une école du Texas : comment la NRA, le lobby américain pro-armes, réussit à empêcher toute réforme

L'ancien président Donald Trump sera lui bien présent. La NRA, qui revendique 5 millions de membres, a d'ailleurs précisé qu'en raison de la prise de parole de l'ex-chef d'Etat et pour assurer sa sécurité, les armes à feu seraient interdites dans la salle.

Selon le puissant lobby, les participants à la grande réunion "réfléchiront" à ce qui s'est produit à Uvalde, et "prieront pour les victimes". La NRA, attaquée par Joe Biden, s'était dédouanée de toute responsabilité dans la tuerie.

Les opposants donnent de la voix à l'extérieur de la convention

A l'extérieur du bâtiment, des manifestants se sont rassemblés avec des pancartes appelant à l'interdiction des fusils d'assaut. Le démocrate Beto O'Rourke, qui affrontera Greg Abbott aux élections pour le poste de gouverneur en novembre, s'est joint à eux.

Dans une scène inhabituelle, signe de la tension grandissante sur la question des armes, il avait interrompu le gouverneur mercredi, en pleine conférence de presse, l'accusant d'être responsable du drame.

La fusillade, qualifiée de "nouveau Sandy Hook" dans la presse américaine, en référence à l'effroyable massacre dans une école primaire du Connecticut en 2012, a réveillé les traumatismes de l'Amérique. Les visages des très jeunes victimes, âgées de 11, 10, 9 et ans, diffusés en boucle à la télévision, et les témoignages de leurs proches effondrés ont ému le pays, relançant une vague d'appels à mieux réguler les armes à feu.

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