Barack Obama promet de s'attaquer "de front" à la crise
C’est depuis son fief de Chicago, que le nouveau président élu des Etats-Unis a donné les grandes lignes de son plan d'action, en réponse à la crise financière la plus grave que le monde ait connu depuis 1929.
Une " réponse mondiale " à la crise
Barack Obama a promis d'agir "rapidement" pour faire face "au plus grand défi économique de notre temps". Il abordera la crise "de front immédiatement après son entrée en fonction", a-t-il précisé et prendra "toutes les mesures nécessaires".
La crise financière est de plus en plus mondiale et appelle "une réponse mondiale", a également plaidé le futur locataire de la Maison Blanche. Une position dans la lignée de celle des Européens qui, réunis aujourd’hui à Bruxelles, ont également insisté sur "la nécessité absolue d’une coordination des politiques économiques".
Priorité à un "plan de relance"
Sans faire de commentaire direct sur la nouvelle hausse du chômage aux Etats-Unis, qui à 6,5% de la population active vient d'atteindre son plus haut niveau depuis 1994, Barack Obama voulu répondre à l'une des préoccupations majeures des Américains, en mettant l'emploi au centre de ses priorités.
Le président élu a annoncé que "la première mesure" qu'il prendrait en tant que président serait de mettre en place un nouveau plan de relance.
Il a notamment a promis d'aider l'industrie automobile à s'adapter pour faire face à la forte érosion des ventes des trois grands constructeurs américains.
Il a également plaidé pour une aide aux PME et aux administrations locales affectées par la crise.
Le 44ème président des Etats-Unis ne prendra ses fonctions que le 20 janvier prochain. Mais il a insisté sur la nécessité de prendre de nouvelles mesures "pendant la période de transition". Un message qui s’adresse directement à l’administration Bush.
"La mise au point d'une arme nucléaire par l'Iran ... inacceptable"
Enfin, répondant à une question sur la politique étrangère, Barack Obama a évoqué le dossier du nucléaire iranien. "La mise au point d'une arme nucléaire par l'Iran est à mes yeux inacceptable", a-t-il déclaré. Et d’ajouter que "le soutien apporté par l'Iran à des organisations terroristes est une chose qui doit cesser ."
Il a également indiqué qu'il répondrait, "comme il convient", à la lettre de félicitations que lui a adressée le président iranien Mahmoud Ahmadinejad après son élection.
Cécile Mimaut, avec agences
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