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Barack Obama déterminé à faire passer sa réforme sur la Santé

Il en a fait son cheval de bataille, sa priorité de début de mandat présidentiel. Et pour défendre son projet de réforme de la santé, Barack Obama met en jeu son capital politique. Face à un Congrès divisé, le président américain a ré-affirmé hier l'urgence et l'impératif "moral" d'agir, dramatisant les conséquences du statu quo et fustigeant "le spectacle partisan" offert par ses adversaires républicains.
Article rédigé par franceinfo
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Le président américain a prononcé cette nuit son discours solennel sur la réforme, très controversée, de la santé. Barack Obama s’est exprimé devant les parlementaires des deux chambres réunis au Congrès.

45 minutes de discours. Il n’en fallait pas moins pour le chef de la maison Blanche pour demander à nouveau et avec force aux parlementaires réunis au Congrès d'oublier leurs divisions politiques.

  • L'intégralité du discours en vidéo, ci-dessous

    "Il est l'heure de tenir parole sur le système de santé. Parfois, le gouvernement doit entrer en jeu pour tenir ses promesses", a-t-il dit. " S'inquiéter et prêter attention à la situation désespérée des autres, ce n'est pas un sentiment républicain ou démocrate. C'est dans le caractère américain ", a ajouté le président américain.

    Et pour tenter de rassurer les sceptiques, Barack Obama l’a dit et répété : ce projet, estimé à 900 milliards de dollars sur 10 ans, ne creusera pas le déficit et constituera seulement en une amélioration du système actuel.

    Barack Obama n’est pas le premier président des Etats-Unis à s’attaquer à ce dossier hautement sensible de l’assurance maladie, dont quelques 46 millions d’Américains sont actuellement dépourvus. Mais il veut être le dernier.

    Il compte faire adopter la réforme d'ici fin 2009, conscient que 2010, année d'élections parlementaires, ne se prête pas à un tel dessein.

    Reste à savoir si l’énergie et la pugnacité du président suffiront à faire accepter la réforme sans que sa cote de popularité, déjà en baisse dans les sondages, ne plonge totalement dans l'opinion publique.

    Cécile Mimaut, avec agences

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