Il est 15h30 en France lorsque les images des deux tours transpercées par deux avions commencent à arriver. Les images paraissent irréalistes, venant d'un autre temps et pourtant, petit à petit, chacun commence à réaliser. Vingt ans plus tard, tout le monde se souvient de ce qu'il faisait ce jour-là. "Mon patron avait un bureau au sous-sol et d'un coup, il me prévient que des tours ont explosé", témoigne Arfi Larafa, un barman parisien. Et les enfants ?Ce souvenir, c'est le premier de toute une génération qui a découvert et connu à ce moment précis, les premières images d'un attentat. "Lorsque tu as dix ans à cette période, tu vis ta première catastrophe d'ordre mondial. En 2016, je suis parti à New York et je me suis recueilli sur le mémorial", témoigne Anthony Pelé, élève de primaire en 2002. Aux États-Unis, la douleur est encore vive, le procès des terroristes n'a toujours pas eu lieu. "Ce 11 septembre laisse une plaie béante dans le cœur des Américains qui ne s'en remettent toujours pas", ajoute Loïc de la Mornais, en direct de New York (États-Unis) lors du journal télévisé du 19/20.