Attentat évité à New York: la logique "des loups solitaires"
New York demeure en état d'alerte avancé depuis les
attentats du 11 septembre 2001. L'an dernier, la police a déjoué
un projet d'attentat contre le métro de la ville. Depuis plusieurs mois les services de renseignement évoquent une recrudescence de la menace terroriste aux Etats-Unis. Mais une menace qui a changé de visage, "il y a un glissement du risque, le risque intérieur devient plus important que le risque extérieur". Une menace d'autant plus difficile à contrer qu'elle est peut-être le fait d'individus isolés.
La ministre américaine chargée de la sécurité intérieure, Janet Napolitano a ainsi parle "d'acte isolé": "“Nous n'avons aucun élément qui nous dise qu'il s'agit d'autre chose que
d'un acte isolé” a déclaré Janet Napolitano sur la chaîne de télévision ABC. Elle a aussi indiqué que les autorités ont trouvé des empreintes digitales sur la voiture piégée.
Il ne faut pas non plus négliger la menace de l'extrême-droite.
L'enquête commence
Le véhicule piégé, un Nissan Pathfinder vert sombre, aux
vitres teintées, immatriculé dans le Connecticut, était garé à
l'angle de la 45e rue et de Broadway. Sa plaque minéralogique était celle d'un camion envoyé à la casse.
La police s'emploie maintenant à parler avec le ferrailleur
auquel appartient le dépotoir.
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