Affaire Epstein : Ghislaine Maxwell, l'ex-collaboratrice du milliardaire, victime de "violences" lors d'une fouille en prison

Ghislaine Maxwell, l'ex-collaboratrice de Jeffrey Epstein, inculpée aux Etats-Unis pour trafic de mineures, a subi des "violences physiques" lors d'une récente fouille dans sa cellule, a affirmé mardi 16 février son avocate Bobbi Sternheim. Selon elle, sa cliente est "à la merci d'un groupe de gardiens" dans sa prison à Brooklyn.

Ghislaine Maxwell, 59 ans, a indiqué son intention de signaler l'incident, mais "les gardiens l'ont menacée de sanction disciplinaire", affirme l'avocate dans une lettre à la juge en charge du dossier. Et une semaine plus tard, la même équipe de gardiens lui a "ordonné de nettoyer sa douche, de la désinfecter et d'en frotter les murs avec un balai" en guise de représailles.

L'avocate estime par ailleurs que sa cliente est soumise à une surveillance exagérée, avec notamment une lampe qui balaie le plafond de sa cellule toutes les 15 minutes, de 21h30 à 06h30, en raison de risques de suicide présumés.

Procès attendu en juillet 2021

Le financier Jeffrey Epstein, accusé d'avoir abusé sexuellement des dizaines de mineures dans ses luxueuses résidences, a été retrouvé mort pendu dans sa cellule en août 2019. L'enquête a conclu à un suicide et à des dysfonctionnements dans la surveillance de la prison de Manhattan où il était incarcéré. 

Interpellée dans le New Hampshire en juillet 2020, après plusieurs mois de cavale, Ghislaine Maxwell est soupçonnée d'avoir recruté pour lui des adolescentes dans plusieurs villes du monde. Son procès doit débuter au mois de juillet. Elle devra répondre de six chefs d'accusation, dont trafic de mineures et incitation à la prostitution.