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Affaire Epstein : de nouveaux chefs d'inculpation contre Ghislaine Maxwell, l'ex collaboratrice du milliardaire

Le nouvel acte fait état de huit chefs d'accusation, contre six auparavant, pour ajouter les délits de "trafic sexuel" et "conspiration de trafic sexuel".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le financier Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell lors d'un concert à New York le 15 mars 2005. (PATRICK MCMULLAN / PATRICK MCMULLAN / GETTY IMAGES)

L'étau se resserre autour de Ghislaine Maxwell. L'ex-collaboratrice de Jeffrey Epstein a été inculpée lundi 29 mars de nouveaux chefs d'accusation pour trafic de mineures, les procureurs citant une victime supplémentaire qu'elle aurait recrutée pour satisfaire les besoins sexuels du financier. Le nouvel acte fait état de huit chefs d'accusation, contre six auparavant, pour ajouter les délits de "trafic sexuel" et "conspiration de trafic sexuel".

Alors que les principales accusations contre Ghislaine Maxwell renvoyaient jusqu'ici à des faits remontant aux années 1994 à 1997, elles s'étalent désormais de 1994 à 2004. Selon le nouvel acte d'accusation, une quatrième victime – qui reste anonyme, comme les trois autres déjà citées dans le premier acte d'accusation  a été recrutée par Maxwell et Epstein en 2001, lorsqu'elle avait 14 ans.

Son procès pourrait être repoussé

Elle devait, sous prétexte de massages et moyennant des paiements en dollars, avoir des relations sexuelles avec le financier dans sa résidence de Palm Beach, en Floride. A la demande de Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell, cette quatrième victime aurait aidé, entre 2001 et 2004, à recruter d'autres jeunes filles chargées de fournir des massages sexuels au financier, selon les procureurs.

Ces nouveaux chefs d'inculpation risquent de compliquer la tâche de la défense et retarder le procès de Ghislaine Maxwell, censé démarrer en juillet 2021. Jusqu'ici, cette dernière se battait avec son avocate pour obtenir une libération sous caution. Une demande qui lui a déjà été refusée à trois reprises : les procureurs craignent qu'elle n'en profite pour s'enfuir à l'étranger.

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