Affaire DSK : le retour de la théorie du complot
Les rôles s’inversent. Libéré sur parole vendredi dernier, Dominique Strauss-Kahn fait désormais figure de victime. D’un complot ? L’hypothèse refait surface en tout cas. Sur France Info ce week-end, le député socialiste de l'Eure, vice-président du groupe PS à l'Assemblée, François Loncle, a évoqué des connexions entre le groupe Accor, propriétaire français de l'hôtel Sofitel de New York et " certaines officines françaises ". Le groupe hôtelier français dément, mais au Parti socialiste, la colère est montée d'un cran.
Le député PS Jean-Marie Le Guen, dit n'avoir "aucune information particulière" mais " se demande si cette pauvre fille (Nafissatou Diallo) a vraiment pu agir toute seule ". Le président PS conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartelone, raconte pour sa part ce que lui a dit DSK de sa dernière visite à Paris les 28 et 29 avril. " Il se sentait surveillé et surveillé de très près ", explique-t-il.
Beaucoup de questions donc et encore bien peu de réponses. Pour François Pupponi, le député-maire de Sarcelles (Val-d'Oise), ancien fief électoral de DSK, il faut "prendre le temps" de savoir vraiment ce qu’il s’est passé vraiment. D’ici là, "restons très sereins, soyons dans la retenue, dans la décence et puis le moment viendra de connaître la vérité".
Même posture de Ségolène Royal. "C’est vrai qu’il y a un certain nombre de zones d’ombre, de choses surprenantes, c’est vraiment l’enquête qui va déterminer tout cela. Donc je pense qu’il faut éviter les déclarations intempestives ", a dit ce week-end la candidate à la primaire socialiste.
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