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Affaire Cassez: le président mexicain "exige le respect" pour ses juges

Intervenant cette nuit à la télévision mexicaine, Felipe Calderon, a défendu avec force le rejet du pourvoi en cassation de la Française le 10 février, et la position du Mexique dans cette affaire. C'est sa première intervention publique depuis le début de la crise diplomatique entre le Mexique et la France.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©Reuters/ Jason Reed)

“Je réitère mon énorme respect et admiration pour le peuple français et ses institutions, y compris ses juges. Et j'exige le respect pour notre peuple, nos institutions et nos juges. Nous parlons d'une ravisseuse, d'une femme qui faisait partie d'une très
dangereuse bande de délinquants se consacrant à enlever des Mexicains, à mutiler des doigts, à menacer leurs familles... En plus les victimes ont reconnu cette dame, reconnu sa voix. Elle a été
capturée dans le lieu où étaient séquestrées les victimes, d'autres criminels
la mettent en cause. Le cas est plus que prouvé. Qui plus est, quand j'ai parlé
au début avec le président Sarkozy, il ne mettait même pas en question le fond
de l'affaire.”

Hier soir, des députés mexicains, tous partis confondus,
ont demandé le maintien de l'Année du Mexique en France. Et ils se sont prononcés pour que Paris et Mexico “rétablissent le dialogue politique qui a toujours caractérisé nos nations pour
que prévalent l'entente, la coopération et la compréhension.”

Les défenseurs de Florence Cassez mettent en cause les
irrégularités qui ont émaillé la procédure ayant mené à sa condamnation
définitive, avec le rejet le 10 février de son pourvoi en cassation.
Le gouvernement mexicain a suspendu sa participation à l'Année du Mexique en France, inaugurée début janvier, à la suite de la décision du président Sarkozy de dédier cet événement à la jeune femme.

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