Cet article date de plus de neuf ans.

Une "usine" de voitures piégées appartenant à Daech détruite en Irak

Des responsables de l’armée irakienne ont annoncé qu’une importante "usine" où le groupe terroriste Etat islamique fabriquait des voitures piégées, avait été rayée de la carte par une frappe aérienne de la coalition internationale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les véhicules piégés sont devenus la marque de fabrique des attentats de Daech © Reuters/Stringer Iraq)

 Un raid aérien mené par la coalition internationale a fait exploser un site de fabrication de voitures piégée appartenant au groupe terroriste Etat islamique mercredi dans le nord de l'Irak selon l'armée irakienne.

La déflagration a été si puissante qu'elle aurait été entendue à plus de 50 kilomètres à la ronde. Dans cette usine de Hawija située au nord de l'Irak, les terroristes de Daech fabriquaient une arme dévastatrice : des véhicules militaires de type Humvee, saisis lors des batailles face à l'armée irakienne, bourrés de tonnes d'explosifs.

Une arme d'une redoutable efficacité, assez pour inciter les djihadistes à les préparer sur des sites spécialement dédiés, comme on le ferait pour n'importe quel secteur industriel. "L'usine" de Hawija était le plus important site de confection du groupe terroriste selon un colonel irakien.

"Camions bombes"

Ces "camions bombes" sont devenus la signature des attaques de Daech. Ils lui ont permis notamment de s'emparer de la ville de Ramadi, dans le centre de l'Irak, le 17 mai dernier.  Lundi , un autre attentat à la voiture piégée mené par trois kamikazes a détruit une base appartenant à la police au nord de Bagdad, faisant 47 morts.

Particulièrement meurtrière et difficile à contrer, cette "méthode" est également une arme de dissuasion efficace, qui décourage parfois les forces irakiennes de mener des assauts en territoire djihadiste. Seuls les frappes aériennes, et les lance-roquettes anti char fournies par les Etats-Unis, sont en mesure de les neutraliser.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.