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Une rançon d'au moins 90 millions d'euros pour les otages français du Niger

Six mois après leur enlèvement, une rançon semble avoir enfin été demandée, pour libérer les quatre otages français. Au moins 90 millions, selon une source nigérienne proche de la médiation, ainsi que la libération de prisonniers appartenant à Aqmi. La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a formellement rejeté cette demande.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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Ils étaient sept, à la base. Cinq Français, un Togolais et un Malgache, enlevés mi-septembre à Arlit, dans le nord du Niger. Les deux Africains, ainsi qu'une Française, ont été libérés à la fin du mois dernier - à l'époque, on parlait déjà d'une rançon versée, sans en préciser le montant ni en confirmer l'existence...

Aujourd'hui, on a un chiffre. Au moins 90 millions d'euros, pour libérer les quatre otages restants. Et un échange de prisonniers, des membres d'Aqmi, Al Qaida au Maghreb islamique, qui croupissent dans les prisons de plusieurs pays dont la France.

Ces conditions ont été révélées à l'AFP par une source nigérienne, anonyme, proche de la médiation dans laquelle sont impliqués des Maliens et des Nigériens.

Cette demande a été rapidement balayée d'un revers de main par Alain Juppé. Le ministre des Affaires étrangères estime qu'on ne peut pas négocier sur ces bases...