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Un attentat suicide contre un centre de recrutement de l'armée irakienne mardi à Bagdad a fait des dizaines de morts

Vers 7H30, un kamikaze a fait détoner sa veste remplie d'explosifs en se mêlant à des conscrits qui attendaient à l'extérieur de l'ancien bâtiment du ministère de la Défense, à Bab al-Mouazam, dans le centre de Bagdad.Il y a près de 60 morts selon l'AFP, 47 selon Reuters, et une centaine de blessés.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Attentat en Irak à Kirkouk le 23 juillet 2010 (AFP/MARWAN IBRAHIM)

Vers 7H30, un kamikaze a fait détoner sa veste remplie d'explosifs en se mêlant à des conscrits qui attendaient à l'extérieur de l'ancien bâtiment du ministère de la Défense, à Bab al-Mouazam, dans le centre de Bagdad.

Il y a près de 60 morts selon l'AFP, 47 selon Reuters, et une centaine de blessés.

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière depuis le début 2010 qui a visé l'armée irakienne censée être le pivot de la sécurité après le départ des troupes américaines d'Irak dans 16 mois.

Les autorités ont accusé aussitôt Al-Qaïda. "Le timing, les circonstances et la cible, tout laisse à penser qu'Al-Qaïda est derrière l'attentat", a affirmé le général Qassem Atta, porte-parole du commandement militaire de Bagdad. Cette attaque, survenant alors que le pays est englué dans une crise politique, rappelle les terribles opérations suicide contre les centres de recrutement en 2006 et 2007 au moment où les insurgés étaient au faîte de leur puissance.

Les violences persistent en Irak alors que les deux principales listes irakiennes ont rompu lundi leurs négociations, éloignant les perspectives de constitution rapide d'un gouvernement dans ce pays où la reconstruction patine.

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