Turquie : Washington promet de "continuer à promouvoir l'Etat de droit" après le renoncement d'Erdogan d'expulser plusieurs ambassadeurs occidentaux
Les Etats-Unis se sont exprimés lundi via le porte-parole de la diplomatie américaine.
Un retropedalage bienvenu. Les Etats-Unis ont "pris acte" lundi 25 octobre de la "clarification" du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a renoncé à expulser dix ambassadeurs occidentaux dont celui de Washington, mais ont promis de "continuer à promouvoir l'Etat de droit" en Turquie.
"Nous demeurons fermes dans notre engagement à promouvoir l'Etat de droit, promouvoir le respect des droits humains", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price. Le président turc avait annoncé samedi avoir ordonné l'expulsion de dix ambassadeurs, dont ceux des Etats-Unis, de France et d'Allemagne.
En cause, leur déclaration commune du 18 octobre réclamant la libération du mécène et homme d'affaires Osman Kavala, emprisonné depuis quatre ans sans avoir été jugé.
"Ils ont reculé", se félicite Recep Tayyip Erdogan
Lundi, les dix ambassades concernées avaient publié de brèves mises au point, assurant avoir agi en "conformité avec la Convention de Vienne et son article 41" qui encadre les relations diplomatiques et interdit toute ingérence dans les affaires intérieures du pays hôte. "Ils ont reculé", s'est réjoui Recep Tayyip Erdogan, en renonçant à ces expulsions.
Ned Price a assuré que la mise au point de lundi visait uniquement à clarifier que la déclaration du 18 octobre était "conforme à l'article 41 de la Convention de Vienne", refusant de revenir sur son contenu.
Washington "veut coopérer avec la Turquie sur les priorités communes et, comme avec tous nos alliés de l'Otan, nous allons continuer à dialoguer pour évoquer tout désaccord", a-t-il ajouté.
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