Cet article date de plus de trois ans.

Turquie : des poursuites judiciaires lancées contre trente internautes après des messages sur la santé d'Erdogan

La santé du président Erdogan, âgé de 67 ans, fait l'objet de spéculations régulières en Turquie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le 3 novembre 2021 à Ankara, en Turquie. (EMIN SANSAR / ANADOLU AGENCY / AFP)

Les autorités turques haussent le ton contre les internautes critiques du pouvoir. Des poursuites judiciaires ont été lancées contre trente internautes ayant publié des messages "mensongers" et "infondés" sur l'état de santé du président Recep Tayyip ErdoganLa santé de l'homme fort de la Turquie, âgé de 67 ans et au pouvoir depuis près de deux décennies, fait l'objet de spéculations régulières en Turquie.

"Il a été constaté que le hashtag #mort a été lancé sur le réseau social Twitter, avec des références à notre président", a indiqué la Direction générale de la sécurité dans un communiqué. "Sous le hashtag susmentionné, 30 personnes considérées comme ayant partagé des contenus de désinformation (...) ont été identifiées, et les procédures judiciaires nécessaires ont été engagées contre elles", a-t-elle ajouté.

Participation annulée à la COP26

Plusieurs vidéos publiées ces dernières années sur les réseaux sociaux ont montré le président turc semblant affaibli, l'une le montrant en train de descendre des marches avec difficultés. En réponse à ces messages, le responsable de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, a publié mercredi sur Twitter une vidéo de douze secondes montrant Recep Tayyip Erdogan déambuler calmement, une vidéo relayée par les soutiens du président.

La dernière apparition publique de Recep Tayyip Erdogan remonte à dimanche, au G20 de Rome, où le président turc a notamment rencontré le président américain, Joe Biden. Recep Tayyip Erdogan a annulé sa participation à la conférence climat de l'ONU (COP26) à Glasgow (Royaume-Uni), où il était attendu lundi, invoquant des motifs de "sécurité".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.