Turquie : une épreuve dont le président Erdogan ressort plus fort
Au lendemain de la tentative de putsch perpétrée en Turquie, le président du pays semble être désormais plus fort.
Après le soulèvement d'une partie de l'armée turque, vendredi 15 juillet, contre son gouvernement, le peuple turc acclame encore le président Erdogan. La foule a envahi les rues d'Istanbul et d'Ankara, pour porter en triomphe celui que les mutins n'ont pas réussi à chasser vendredi 15 juillet par leur coup d'État. Devant ses partisans, Erdogan promet de faire payer le prix fort à ceux qui l'ont trahi. Il sort largement gagnant de cette tentative de déstabilisation : tous les pays alliés de la Turquie ont condamné la tentative de putsch.
Un soutien mesuré pour certains
Entre les lignes, cependant, un soutien mesuré. À l'image d'Angela Merkel, qui ne prononce jamais le nom du président Erdogan : "C'est le droit du peuple turc de choisir ses responsables politiques lors d'élections libres. Les changements politiques devraient seulement avoir lieu dans le cadre des institutions et selon les règles de la démocratie", a estimé la chancelière allemande. En Turquie, la reprise en main n'a pas tardé et les arrestations se comptent en milliers.
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