Après la tentative avortée de coup d'Etat militaire en Turquie, le président Erdogan multiplie les purges à tous les niveaux de l'Etat, remodelant le régime à sa guise.
"Aucune tolérance envers les traîtres, il n'y a pas de place pour la complaisance", c'est ainsi que le Premier ministre plante le décor lorsqu'il s'agit d'évoquer les suites du putsch raté par une partie de l'armée turque le vendredi 15 juillet dernier. Plus de 50 000 arrestations et limogeages ont eu lieu tandis que 300 membres de la garde personnelle du président Erdogan ont été mis aux arrêts, soupçonnés de complicité avec les rebelles.
L'état d'urgence instauré
Les passeports de plus de 10 000 personnes ont en outre été annulés pour les empêcher de pouvoir quitter le pays. La communauté internationale s'inquiète évidemment de ces dérives mettant en danger le respect des droits de l'homme et accentuées par l'instauration de l'état d'urgence qui donne des pouvoirs quasi illimités au président Erdogan.
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