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La Turquie rejette une demande de libération du journaliste français Loup Bureau, détenu depuis un mois

Ankara soupçonne le jeune homme de 27 ans d'appartenir à "une organisation terroriste armée" car il possédait des photos de lui avec des combattants kurdes lorsqu'il a été interpellé le 26 juillet.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Des soutiens du journaliste français Loup Bureau, détenu en Turquie, se réunissent devant la mairie du 4e arrondissement de Paris, le 23 août 2017. (THOMAS SAMSON / AFP)

Loup Bureau ne quittera pas tout de suite les geôles turques. Une demande de libération du journaliste français, détenu depuis le 26 juillet dans le pays, a été rejetée par la justice, a annoncé son avocat vendredi 25 août.

Cette demande avait été déposée début août. Elle a été rejetée par le même juge qui avait mis en examen Loup Bureau pour soupçon d'appartenance à "une organisation terroriste armée", le 1er août, et confirmé son placement en détention. "Un appel a déjà été formé contre cette décision et il devrait être tranché d'ici à une dizaine de jours", a ajouté l'avocat.

"Un autre mois passé derrière les barreaux"

"Le rejet de sa remise en liberté est synonyme d'un autre mois passé derrière les barreaux et l'obligation d'une intervention du chef de l'Etat pour espérer une libération", a réagi de son côté le comité de soutien à Loup Bureau, sur sa page Facebook. Un rassemblement de soutien a eu lieu jeudi à Paris.

Le comité souligne par ailleurs être "toujours dans l'attente du deuxième entretien entre Emmanuel Macron et son homologue turc qui devait avoir lieu cette semaine". Le président français avait fait part le 15 août, lors d'un entretien téléphonique, de sa "préoccupation" à Recep Tayyip Erdogan, avec lequel il avait convenu de s'entretenir à nouveau cette semaine à ce sujet.

Loup Bureau, 27 ans, qui a notamment collaboré avec les chaînes TV5 Monde, Arte et le site Slate, a été interpellé le 26 juillet à la frontière entre l'Irak et la Turquie, après que des photos le montrant en compagnie de combattants kurdes syriens des YPG (un mouvement considéré comme une organisation "terroriste" par Ankara) ont été trouvées en sa possession.

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