Affront protocolaire contre Ursula von der Leyen : Mario Draghi qualifie Recep Tayyip Erdogan de « dictateur »
Lors d’une réunion entre le dirigeant turc et les Européens, mardi 6 mars à Ankara (Turquie), aucune chaise n’avait été préparée pour la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
L’affaire suscite une avalanche de réactions indignées. Mardi 6 mars, lors d’une réunion à Ankara (Turquie), Recep Tayyip Erdoğan, le président turc, et Charles Michel, le président du Conseil européen se sont directement assis sur des fauteuils. À l’inverse, Ursula von der Leyen a dû se contenter d’un divan, très peu protocolaire, loin de ces différents interlocuteurs. Très vite, cette visite a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #SofaGate.
"Interprétation stricte"
La Turquie a été accusée d’avoir tenté d’humilier les délégations européennes. Ankara a décidé de réagir, dénonçant "des accusations injustes". Elle se défend en expliquant que la disposition des fauteuils a été suggérée par les parties européennes. Charles Michel a lui aussi réagi sur Facebook : "L’interprétation stricte par les services turcs des règles protocolaires a produit une situation désolante : le traitement différencié, voire diminué, de la présidente de la Commission européenne". Jeudi 8 avril au soir, Mario Draghi, le chef du gouvernement italien, a qualifié Recep Tayyip Erdoğan de "dictateur".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.