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Trois pays confirment l'exécution "probable" d'otages étrangers au Nigeria

Rome, Londres et Athènes : trois capitales confirment la mort probable de sept otages étrangers enlevés en février dernier au Nigeria. Un groupe islamiste, Ansaru, affirme avoir été "poussé à exécuter" les sept otages à cause d'actions menées par les gouvernements britannique et nigérian pour libérer les otages.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Ils avaient été enlevés le 16
février sur un chantier de la société libanaise de BTP Setraco, dans le nord du
Nigeria. Les sept otages — deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Italien et
un Britannique — auraient été tués par le groupe islamiste Ansaru, qui
revendique leur exécution sur un site internet. Des exécutions motivées par les
tentatives de libération des otages lancées par les forces britanniques et
nigérianes, selon les islamistes.

Tour à tour, trois capitales
européennes — Rome, Londres et Athènes — ont confirmé la mort
"probable" de leurs ressortissants.

Mais dans le même temps, l'Italie dément toute opération commando pour tenter
de libérer les otages. Et fustige "une expression aberrante de fanatisme
odieux et intolérant
[...] un assassinat barbare."

Sept Français aux mains de Boko Haram

Selon SITE, un organisme de
surveillance des sites islamistes, le communiqué annonçant la mort des otages,
en arabe et en anglais, était accompagné de captures d'écran d'une vidéo
montrant les visages morts.

Ansaru est considéré comme une
faction du groupe islamiste nigérian Boko Haram, tenu pour responsable de la
mort de centaines de personnes dans des attaques menées depuis 2009 au Nigeria.

Boko Haram a également revendiqué l'enlèvement d'une famille de sept Français
,
dont quatre enfants, à la mi-février dans le nord du Cameroun.

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