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Vidéo Quatre islamistes présumés arrêtés pour un "projet d'actions violentes" à Paris

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Trois hommes et une femme, des terroristes islamistes présumés, arrêtés à Paris
Trois hommes et une femme, des terroristes islamistes présumés, arrêtés à Paris Trois hommes et une femme, des terroristes islamistes présumés, arrêtés à Paris (CLEMENT LE GOFF, FREDERIC CROTTA et BENJAMIN POULAIN - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le principal suspect a été condamné en mars 2014 à quatre ans de prison ferme pour avoir voulu partir faire le jihad en Syrie. Il a été libéré en octobre dernier.

Quatre islamistes présumés ont été arrêtés mercredi 16 mars en région parisienne, dans le cadre d'une enquête pour "projet d'actions violentes" en France, même si le ministre de l'Intérieur s'est employé à minimiser la menace d'attentat "imminent".

"Nous avons eu, concernant un individu qui avait été incarcéré, des informations selon lesquelles il pourrait se livrer à des actions violentes en France. Cet individu aurait pu être en relation avec des individus en Syrie appartenant à l'Etat islamique". Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, a donné quelques détails sur l'arrestation de ces trois hommes et une femme.

Des personnes fichées "S" pour radicalisation

Il s'agit de personnes fichées "S" pour radicalisation, interpellées à Paris et en Seine-Saint-Denis puis placées en garde à vue après une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 17 février et confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DSGI).

Le principal suspect est connu. Il avait été interpellé avec deux autres hommes le 14 mai 2012 dans un aéroport près de Saint-Étienne alors que le trio s'apprêtait à prendre un vol pour Gaziantep, en Turquie, via Istanbul. Dans leurs bagages, des étuis pour revolver, gilets tactiques, jumelles à vision nocturne et des caméscopes achetés avant le départ.

Il a été condamné en mars 2014 à quatre ans de prison ferme pour avoir voulu aller faire le jihad en Syrie, d'après une source proche du dossier. Libéré en octobre dernier, il avait été assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence instauré après les attentats de novembre.

Sa compagne et deux autres personnes ont également été interpellées.

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