: Vidéo "Nous avons conscience que le niveau de menace reste élevé", dit Edouard Philippe devant la tour Eiffel
A l'occasion de la mise en vigueur de la loi antiterroriste, le Premier ministre a rencontré, mercredi 1er octobre, les agents de sécurité du monument le plus célèbre de Paris.
Edouard Philippe a rencontré, mercredi 1er novembre, les policiers et agents chargés de la sécurité à Paris. Le Premier ministre en a profité pour justifier la mise en place de la loi antiterroriste, le dispositif législatif qui succède, jeudi 2 novembre, à l'état d'urgence. "Nous avons parfaitement conscience que le niveau de menace reste élevé", a-t-il déclaré, au pied de la tour Eiffel, lieu emblématique des mesures antiterroristes.
"Notre objectif, avec l'ensemble du gouvernement, c'est de mettre à la disposition de l'ensemble de nos concitoyens, un dispositif juridique, humain, matériel, qui permet de garantir aux Français le plus haut niveau de protection qu'ils attendent", a-t-il expliqué.
"L'engagement total de femmes et d'hommes au service de leurs concitoyens"
"Ce qui me marque ici c'est l'engagement total de femmes et d'hommes au service de leurs concitoyens, a-t-il poursuivi. Les Français vont continuer à voir dans les rues des militaires, des gendarmes, des policiers dans le cadre de l'opération Sentinelle."
Instauré après les attentats du 13 novembre 2015, l'état d'urgence a pris fin mercredi en France, après deux années de vifs débats sur l'efficacité de ce régime d'exception accusé de porter atteinte aux droits fondamentaux. La loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme prend le relais dès jeudi 2 novembre. Elle transpose certaines mesures du régime d'exception dans le droit commun.
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