Terrorisme : l'arsenal législatif français débattu par la classe politique
Comment lutter efficacement contre les menaces terroristes ? Certains politiques, de droite et d'extrême-droite, souhaitent durcir les lois, tandis que la gauche pense que c'est une question de moyens.
L'émotion a vite cédé la place au débat politique. Vendredi 30 octobre dans la matinée, au lendemain de l'attaque terroriste de Nice (Alpes-Maritimes), Éric Ciotti, le président (LR) du conseil départemental, a émis une proposition pour déjouer de futurs attentats. "La seule solution, c'est de porter cette réforme constitutionnelle, de mettre en place une rétention de sûreté pour ceux qui vont sortir de prison, défend-il. Un Guantánamo à la française pour ceux que l'on sait être dangereux".
La droite et l'extrême-droite de concert
De concert, la droite et l'extrême-droite dénoncent un arsenal législatif insuffisant. "Moi, je veux qu'on lutte contre l'idéologie qui arme les terroriste", assure Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national. Pour la gauche, ce n'est pas tant une affaire de texte que de volonté politique et de moyens humains. "La seule chose qui compte, c'est d'arriver à faire en sorte que les moyens soient disponibles pour nos services de renseignements, de police, et de gendarmerie", estime Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste.
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