Polémique : un présumé jihadiste libéré
Un jihadiste présumé a été libéré à la suite de l'erreur d'un juge, en avril dernier.
Un jihadiste présumé remis en liberté deux fois, voilà l'affaire qui déclenche la colère du gouvernement. Oualid B. doit être jugé en novembre pour complicité d'attentat, à Lyon. Les faits remontent à septembre 2014, il s'agissait d'une attaque antisémite contre le Crif, empêchée de justesse. Depuis août 2016, Oualid B. était en prison, mais le 3 avril dernier, il est remis en liberté, car un juge d'instruction a oublié de renouveler sa détention provisoire.
Arrêté une deuxième fois
Ce midi, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a réagi en parlant "d'un grave dysfonctionnement" et a annoncé qu'une enquête interne avait été diligentée. Selon l'Union syndicale des magistrats, une telle erreur est due au manque de moyens. Mais il y a une suite : à sa sortie de prison, Oualid B. est alors surveillé par la police. Et là encore, il va bénéficier d'une remise en liberté : le 16 mai, un policier pense le tenir, car il l'arrête hors de la zone autorisée par son contrôle judiciaire, sans permis et avec des images de Daech sur son téléphone. Mais le tribunal le relâche, car les images de propagande ont disparu et un juge estime que le seul témoignage du policier ne suffit pas à le remettre en prison.
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