Cet article date de plus de cinq ans.

Militaires français morts au Mali : l'armée dément la revendication du groupe Etat islamique

La branche ouest-africaine du groupe Etat islamique a affirmé avoir provoqué l'accident d'hélicoptères qui a coûté la vie à 13 soldats.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un hélicoptère Tigre de l'armée française atterrit à l'aéroport de Mopti, à Sévaré (Mali), le 2 février 2013.  (PASCAL GUYOT / AFP)

La collision entre les deux hélicoptères au Mali, qui a causé la mort de 13 soldats français, n'est pas due à des tirs ou à une action des jihadistes qu'ils combattaient, a affirmé, vendredi 29 novembre, le général François Lecointre, chef d'état-major de l'armée française. Dans une interview à RFI, il a ainsi démenti l'affirmation avancée la veille par la branche ouest-africaine du groupe Etat islamique, qui se réjouissait que des tirs de jihadistes aient mené à la collision. 

"C'est absolument faux", a-t-il déclaré. "Ce qui est vrai, c'est qu'il y a eu collision dans une opération de combat très complexe, qui nécessite (...) une très fine coordination." "Il n'y a pas eu de prise à partie par les jihadistes qui étaient poursuivis et marqués au sol. Il n'y a pas eu de retrait d'un appareil face à un tir de jihadistes", a encore affirmé le général Lecointre.

L'armée française dit la vérité : nous la devons à nos soldats et aux familles de nos compagnons qui sont morts.

François Lecointre

sur RFI

"Les enquêtes ne sont pas terminées, les boîtes noires vont être exploitées pour avoir les détails précis de la manière dont nos soldats sont morts", a-t-il affirmé. Les membres de l'équipe de commando qui étaient dans d'un des appareils accidentés, l'hélicoptère Cougar, étaient une équipe d'extraction, présente comme le veut la procédure pour appuyer les équipages des hélicoptères d'attaque Tigre au cas où l'un d'eux devraient se poser en urgence.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.