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Le roi du Maroc appelle à un "front commun" face aux jihadistes

Le souverain a lancé un appel aux Marocains expatriés en leur demandant "à s'unir et à être toujours en première ligne parmi les défenseurs de la paix, de la concorde et du vivre-ensemble dans leurs pays de résidence respectifs".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le roi du Maroc, Mohamed VI, lors d'une visite au palais de l'Elysée, à Paris, le 17 février 2016. (YANN KORBI / CITIZENSIDE / AFP)

Chantre d'un islam tolérant et modéré, le Maroc se positionne plus que jamais dans le monde musulman – en particulier en Afrique – comme le maillon fort de la lutte contre le jihadisme. Dans un discours à la Nation, samedi 20 août, le roi Mohamed VI a appelé à un "front commun" contre le terrorisme et exhorté les Marocains de la diaspora à se faire les "défenseurs" d'un islam tolérant.

Face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion, tous, musulmans, chrétiens et juifs, doivent dresser un front commun pour contrecarrer le fanatisme, la haine et le repli sur soi sous toutes les formes.

Mohamed VI

dans un discours à la Nation

Un appel aux Marocains expatriés

Il a "invité" les cinq millions de Marocains vivant en Europe et dans le reste du monde "à rester attachés aux valeurs de leur religion et à leurs traditions séculaires face à ce phénomène qui leur est étranger". Le souverain a exhorté ses compatriotes expatriés "à s'unir et à être toujours en première ligne parmi les défenseurs de la paix, de la concorde et du vivre-ensemble dans leurs pays de résidence respectifs".

"Nous condamnons vigoureusement le meurtre d'innocents", et le meurtre d'un prêtre "dans l'enceinte d'une église est une folie impardonnable", a souligné Mohamed VI, en référence à l'assassinat du père Jacques Hamel dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) en juillet. "Nous sommes tous visés" par ce "terrorisme qui a déjà frappé le Maroc, puis l'Europe et de nombreuses régions du monde", a encore mis en garde le souverain, dont le pays est épargné depuis cinq ans par les attentats.

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