Djihadistes : faut-il créer des prisons spéciales ?
Les surveillants pénitentiaires réclament des établissements spécialisés afin d'accueillir les détenus radicalisés ou arrêtés pour terrorisme.
Faut-il des prisons spéciales pour les détenus terroristes ou radicalisés ? C'est en tout cas ce que réclament de nombreux surveillants pénitentiaires en grève ce mercredi 24 janvier. La France compte 1200 détenus suivis pour radicalisation et 500 incarcérés pour terrorisme. Actuellement, ils sont placés dans un quartier spécial et évalués pendant 4 mois. Ils sont ensuite redirigés vers l'isolement, vers des quartiers pour détenus violents ou en détention classique.
Le danger d'un établissement unique
Selon certains spécialistes, cela ne suffit pas à éviter la contagion de leurs idées. Les directeurs de prisons, eux, estiment qu'il est trop dangereux de concentrer tous les djihadistes incarcérés dans un même établissement. Certains politiques partagent cette inquiétude et la crainte de la création d'un réseau. Le ministère de la Justice envisage également des unités spéciales isolées au sein des prisons, comme il en existe au Royaume-Uni.
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