Cet article date de plus de neuf ans.

Les mesures de Ciotti et Mennucci pour renforcer la lutte contre le jihadisme

La commission d'enquête, présidée par les deux députés de droite et de gauche, doit rendre son rapport mardi, mais "Le Figaro" a dévoilé lundi les principales mesures de ce document.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le député des Républicains Eric Ciotti et le député PS Patrick Mennucci lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale, le 17 décembre 2014. (  MAXPPP)

La commission d'enquête sur la surveillance des filières jihadistes, dirigée par le député des Républicains Eric Ciotti et le député PS Patrick Mennucci, a présenté lundi 1er juin une dizaine de mesures destinées à renforcer la prévention et la lutte contre le terrorisme. Les conclusions de ce rapport doivent être présentées mardi à la presse, selon le Figaro, qui a pris connaissance du document.

Le rapport prévoit, tout d'abord, de renforcer durablement les effectifs des services concernés par la lutte contre le terrorisme. L'Unité de coordination et de lutte antiterroriste (Uclat) doit ainsi voir ses effectifs augmenter de 20 à 25%, selon le Figaro

Faciliter la surveillance et renforcer la prévention de la radicalisation

Les députés Républicains envisagent, en outre, de renforcer la surveillance des filières jihadistes via un certain nombre de leviers. L'accès des autorités, et en particulier du Service central du renseignement territorial (SCRT), aux fichiers comme celui du Traitement d'antécédents judiciaires et celui des passagers des compagnies aériennes, pourrait être facilité. La surveillance européenne des liaisons aériennes et celle des sources de financement du terrorisme doivent être renforcées. L'espionnage informatique pourrait, enfin, être facilité.

Le rapport préconise aussi plusieurs actions pour prévenir la radicalisation en prison, comme l'isolement des détenus recruteurs qui se trouvent déjà derrière les barreaux. Une prise en charge psychologique des personnes de retour du jihad ainsi que des programmes associant les différents partenaires intervenant en milieu carcéral devraient être mis en place.

Le renforcement du rôle des imams, la diffusion de témoignages d'anciens jihadistes repentis ou encore le développement de la recherche sur la radicalisation sont aussi au programme de ce document.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.