Depuis l'année 2015, de nombreux Français ont fait le choix d'apprendre à réagir face à un possible attentat.
Peut-on apprendre à affronter le pire et l'imprévisible ? Techniques militaires ou conseils de bon sens, ces Français ont, chacun à leur façon, choisi de refuser le fatalisme. Estelle Poulin, son métier, c'est la protection des aéroports. Son stage, intitulé "Face à la menace", propose une sorte de mode d'emploi face à l'attaque.
Courir pour une bonne raison
Mère de famille ou étudiants, professions libérales ou employés, ces citoyens d'Ile-de-France ont déboursé 49 euros pour trois heures de conseils. Sous les yeux des participants des cas précis, comme par exemple une prise d'otages dans un supermarché, une fusillade dans un lieu public ou une explosion dans un aéroport. La tentation est de s'enfuir. "Il ne faut pas partir en courant tant que l'on ne sait pas pourquoi. Si c'est courir parce qu'il y a une sortie de secours ou un abri à cet endroit, ça va. Si c'est courir pour suivre la foule, ce n'est pas bon", insiste la formatrice.
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