Cet article date de plus de sept ans.

Adolescentes radicalisées en fuite : "Pas la première fois que ma fille tente de partir", raconte la mère de l'une d'elles

"Le Parisien / Aujourd'hui en France" a recueilli le témoignage de Nadia, la mère d'Israé. 

Article rédigé par
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min.
Appel à témoins diffusé le 5 mars 2016 par la gendarmerie nationale pour retrouver deux mineurs radicalisées en fuite depuis la Haute-Savoie.  (GENDARMERIE NATIONALE)

"Je l'ai rattrapée à la gare. Elle voulait partir en Syrie." Nadia, la mère d'Israé, l'une des deux adolescentes radicalisées et en fuite, s'est confiée au Parisien / Aujourd'hui en France, dimanche 6 mars. Elle raconte que "ce n'est pas la première fois que [s]a fille tente de partir. Il y a deux ans, j'ai déjà pu la récupérer et la sauver in extremis".

Procédure de déradicalisation

"J'ai alerté les autorités pour essayer de la sortir de là et il y a eu une procédure de déradicalisation, poursuit la mère de l'adolescente. Israé a été placée en foyer. Il y a eu une rechute il n'y a pas longtemps et là, on a l'impression que ça recommence. On ne sort pas facilement de cet engrenage, se désole-t-elle.

"A un moment, elle s'est fait embobiner. Elle avait des propos pas corrects, par rapport à la religion, à la mécréance  (...)  Ils lui avaient mis dans la tête qu'elle devait partir aider les enfants en Syrie, pour servir une bonne cause, détaille-t-elle. Et d'expliquer : "On n'est pas une famille dans la religion. On est des gens d'origine musulmane mais laïcs."

"Elle était normale, elle n'avait pas de voile"

BFMTV a contacté Mourad l'oncle de Louisa, la comparse qui a fugué avec Israé. Sa nièce était "normale" la dernière fois qu'il l'a vue, il y a un mois. "On ne se voit pas souvent, on se voit une fois tous les mois. Elle n'avait pas de voile, elle avait rien du tout", a-t-il indiqué.

Prolongez votre lecture autour de ce sujet

tout l'univers Lutte contre le terrorisme

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.