Syrie : Paris demande un "accès sécurisé" pour secourir les victimes
L’Américaine Marie Colvin et le
Français Rémi Ochlik faisaient partie d’un groupe d’une demi-douzaine de
journalistes qui ont été touchés par des tirs de roquettes de l’armée syrienne.
Une reportrice du Figaro, Edith Bouvier, a été plus légèrement touchée à
la jambe.
Selon le ministre de la Culture
Frédéric Mitterrand, nos confrères auraient été "poursuivis alors qu’ils
essayaient d’échapper aux bombardements " . Des
bombardements qui visaient, semble-t-il, le centre de presse des rebelles, dans
le quartier Baba Amr.
Dans la foulée, Alain Juppé a fait convoquer l’ambassadrice syrienne à
Paris "pour lui rappeler le caractère intolérable du comportement du
gouvernement syrien".
Le Quai d’Orsay demande également à Damas la mise en place d’un "accès
sécurisé et médicalisé" pour porter secours aux victimes, avec le soutien
de la Croix-rouge internationale.
Mais la Russie, qui n’a pas encore totalement lâché Bachar al-Assad, s’oppose
à la création de couloirs humanitaires, estimant qu’au contraire, cela ne
ferait qu’"aggraver le conflit et conduire à des confrontations militaires
graves".
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