Cet article date de plus de treize ans.

Syrie : le vice-président évoque une "transition" vers un "Etat démocratique"

Une réunion sur le dialogue national, organisée par le régime syrien, s'est ouverte ce matin à Damas en présence du vice-président Farouk al-Chareh. Mais sans l'opposition, qui refuse de discuter tant que les violences se poursuivent.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)
syrie réunion

Le pouvoir syrien serait-il en train de lâcher du lest. Ou bien cette réunion n'a-t-elle pour objectif d'offrir au régime une tribune médiatique bien loin des réalités?

Toujours est-il que le vice-président Farouk al-Chareh a affirmé au début de cette rencontre que celle-ci visait à préparer une grande réunion nationale “pendant laquelle nous annoncerons la transition de la Syrie vers un Etat multipartite, démocratique, où tous seront égaux et participeront à l'édification de l'avenir du paysCe dialogue commence dans un climat inconfortable, de suspicion et il y a beaucoup d'obstacles naturels ou artificiels qui (empêchent) la transition... Ce dialogue n'est pas une concession du gouvernement au peuple, mais c'est une obligation pour tous les citoyens.

Dans un discours le 20 juin à l'Université de Damas, le président Assad avait appelé à un "dialogue national qui pourrait aboutir à des amendements à la Constitution ou à une nouvelle Constitution .”

Des représentants du parti Baas et quelques personnalités indépendantes, comme le député Mohammad Habache, assistent à cette réunion. Mais les opposants au régime du président Bachar al-Assad ont
décidé de la boycotter tant qu'ils n'auront pas obtenu “le retrait des
forces syriennes des villes, la libération des prisonniers politiques et des
manifestants pacifiques, ainsi qu'une enquête sur les crimes commis contre les
manifestants
” selon un opposant cité par l'AFP.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.