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Syrie : la marine pilonne la cité portuaire de Lattaquié

Vingt-six personnes sont mortes aujourd’hui lors du pilonnage de Lattaquié, premier port de la Syrie par les blindés et la marine, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme. C’est la première fois que les blindés et la Marine participent à une attaque meurtrière dans le pays.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Mis à jour à 21h58

SYRIE - KHALIFEH 17H15

La plupart des victimes auraient été touchées par des tirs de mitrailleuses à gros calibre montées sur les chars déployés dans les quartiers sud de la cité portuaire. Au deuxième jour de l'offensive militaire visant Lattaquié, des bâtiments de la marine ont bombardé deux quartiers populeux.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les victimes sont des Syriens mais aussi des Palestiniens.
De son côté, l'Union de coordination de la révolution syrienne, autre organisation de l'opposition au régime du président Bachar al Assad, a déclaré posséder les noms de 19 personnes tuées.

Le gouvernement a déjà déployé des chars et des véhicules blindés il y a trois mois dans cette cité portuaire afin de réprimer les manifestations réclamant le départ de Bachar al Assad.

Les militaires, appuyés par des blindés, assiègent depuis plusieurs mois les deux quartiers du sud de la ville où les ordures ménagères ne sont plus ramassées et les coupures d'électricité sont fréquentes.

Le président américain Barack Obama s'est entretenu hier
avec le Premier ministre britannique, David Cameron, des récents
développements en Syrie.
Les deux dirigeants ont réclamé un arrêt immédiat de la répression des manifestations par les forces gouvernementales et ont décidé de “se consulter sur de nouvelles mesures dans les jours qui viennent”, indique un communiqué de la Maison blanche.  

Hier, l'Organisation de la conférence islamique a accusé la Syrie de faire un “usage excessif de la force armée”.

La France a conseillé à ses ressortissants de renoncer à tout projet de voyage en Syrie et de quitter le pays s'ils le peuvent.

  (Radio France © France Info)

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