Vidéo Chute de Bachar al-Assad : les rebelles dévoilent les laboratoires clandestins de Captagon, la drogue qui finançait le régime

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Cette drogue de la famille des amphétamines, exportée dans toute la région voire le monde entier, était la bouée de sauvetage financière de Damas. Les tombeurs du dictateur assurent vouloir cesser ce trafic.
Chute de Bachar al-Assad : les rebelles dévoilent les laboratoires clandestins de Captagon, la drogue qui finançait le régime Cette drogue de la famille des amphétamines, exportée dans toute la région voire le monde entier, était la bouée de sauvetage financière de Damas. Les tombeurs du dictateur assurent vouloir cesser ce trafic. (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - L.Lacroix, S.Guillemot, L.Sanadiki, B.Bervas
France Télévisions
Cette drogue de la famille des amphétamines, exportée dans toute la région voire le monde entier, était la bouée de sauvetage financière de Damas. Les tombeurs du dictateur assurent vouloir cesser ce trafic.

Dans une base militaire à la sortie de Damas (Syrie), un combattant du groupe HTS emmène une équipe de France Télévisions dans un bâtiment, jeudi 12 décembre. Les combattants y ont découvert des centaines de sachets de Captagon. Cette drogue de synthèse illégale, de la même famille que les amphétamines, jouait un rôle crucial dans le financement du régime de Bachar al-Assad.

La Syrie est devenue le premier producteur mondial de cette drogue, et l'exportait dans le monde entier. "On savait qu'il y en avait, mais pas autant", assure le combattant près de Damas.

Dans une villa plus éloignée de la capitale, les comprimés détruits par les combattants laissent une longue traînée blanche du perron au portail. La cargaison retrouvée représente plusieurs millions de dollars, assure un homme en treillis, qui guide la caméra dans ce qui ressemble à un laboratoire de fabrication. "Tout ici, c'est à Wassim al-Assad, le cousin de Bachar al-Assad", affirme-t-il.

Facile et peu coûteux à produire, le Captagon était devenu ces dernières années une manne cruciale pour le régime de Bachar al-Assad, à mesure que la Syrie sombrait dans la guerre et dans la crise économique. Les rebelles, menés par des islamistes, affirment qu'ils vont renoncer à ce trafic. Par le passé, eux aussi ont été accusés de s'y livrer.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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