Cet article date de plus de deux ans.

Ukraine : les groupes français Lactalis et Alantic mettent à l'arrêt plusieurs sites dans le pays en guerre

Lactalis annonce lundi fermer son site de production à Nikolaev et Atlantic met à l'arrêt son usine de Kharkiv et ses bureaux d'Odessa pour "préserver l'intégrité physique" de ses employés. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le siège du groupe Lactalis à Laval. Image d'illustration (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Lactalis, le leader mondial des produits laitiers, a mis à l'arrêt un de ses trois sites de production en Ukraine, situé à Nikolaev, en raison des combats qui se déroulent non loin, rapporte lundi 28 février dans l'après-midi France Bleu Mayenne.

>> Guerre en Ukraine : les dernières informations à retrouver dans notre Direct

L'industriel précise dans un communiqué que l'activité de ses deux autres sites de Shostka et Pavlograd "est ralentie", chacun "ne recevant plus qu'un à trois camions de lait par jour". Le maintien des activités du groupe pourrait être compromis, en raison de la pénurie de certains produits industriels nécessaires au fonctionnement de ses usines.

Lactalis emploie 850 personnes en Ukraine. La direction précise qu'elle apportera toute l'aide nécessaire à ses employés "qui voudraient quitter le pays et dans ce cas organiser les meilleures conditions, hébergement et soutien financier si besoin". L'industriel mayennais assure également suivre la situation de ses sites et de ses collaborateurs en Russie

Atlantic ferme deux sites à Odessa et Kharkiv

Le groupe français Atlantic, qui emploie 10 000 personnes sur 28 sites dans le monde entier, annonce également lundi 28 février qu'il va fermer ses deux sites sur le territoire ukrainien, rapporte ce lundi France Bleu Loire Océan

Quatre jours après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la direction du groupe spécialisé dans la vente de radiateurs et de chauffages, invite ses 356 salariés dans le pays à se mettre à l'abri, en fermant son usine de Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays, et ses bureaux d'Odessa. Dans un communiqué, la direction fixe "comme priorité absolue la préservation de l’intégrité physique de nos collaborateurs". Sur place, les salariés sont uniquement de nationalité ukrainienne. Aucun rapatriement d'employé en France n'est donc prévu.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.