L'armée russe participe mardi 11 septembre à un exercice militaire gigantesque en Sibérie (Russie). Une manœuvre politique de la part de Vladimir Poutine.
Dans le ciel, au sol, sur les flots, la Russie montre ses muscles par des manœuvres inédites par leur gigantisme, même du temps de l'Union soviétique. L'opération baptisée Vostok 2018 conjugue les superlatifs : 300 000 soldats, 36 000 véhicules, 1 000 avions, 80 navires sont engagés en Sibérie et en Extrême-Orient russe. Pour Vladimir Poutine, qui reçoit mardi 11 septembre à Vladivostok (Russie) le numéro un chinois, l'essentiel est de montrer que la Russie n'est pas isolée. "Nous avons une bonne coopération militaire, économique, technique avec la Chine. Maintenant, nous allons pouvoir les approfondir", a déclaré le président russe lors de cette rencontre.
L'OTAN a dénoncé le déploiement
Associée pour la première fois à une puissance étrangère, la Chine participe modestement à ces manœuvres militaires, mais les officiers de l'armée chinoise sont heureux d'y participer. "Je n'ai jamais expérimenté à un déploiement en dehors de nos frontières à cette échelle, c'est un très bon test", témoigne l'un d'entre eux. L'OTAN a dénoncé ce déploiement, digne d'un conflit de grande ampleur. Les motifs de tensions avec les Occidentaux sont multiples, entre la crise ukrainienne et l'intervention en Syrie.
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