: Vidéo Ces victimes des violations des droits humains qui n’ont pas pu voir le match Russie-Arabie saoudite
Le match d’ouverture de la coupe du monde Russie-Arabie saoudite a eu lieu jeudi. Mais certains n’ont pas pu le voir. C’est le cas de plusieurs victimes des violations des droits humains.
Plusieurs victimes des violations des droits humains russes et saoudiennes n’ont pas pu voir le match d’ouverture de la coupe du monde Russie-Arabie Saoudite. Voici quelques exemples.
Loujain al-Hathloul, 28 ans, est militante féministe saoudienne. Elle a été arrêtée avant l’entrée en vigueur du décret autorisant les femmes à conduire. "La situation idéale pour la femme serait de la traiter à l’égal de l’homme, légalement parlant", explique-t-elle. Oyoub Titiev, 60 ans, est lui responsable de l’ONG russe Memorial en Tchétchénie. Arrêté en janvier 2018, il encourt 10 ans d’emprisonnement. Ali Mohammed al-Nimr, 23 ans a été condamné à mort en 2014, pour avoir participé aux manifestations saoudiennes en 2011. Une centaine d’exécutions ont eu lieu en 2017, en Arabie saoudite, 3ème pays du monde en terme d’exécutions de condamnés.
En Russie aussi les interpellations sont nombreuses. Parmi elles, celle d’Alexander Sokolov qui a dénoncé une affaire de corruption liée à la construction d’une base de lancement d’engins spatiaux. La Russie occupe la 148ème place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse de RSF. "Il est évident que le peuple russe est interdit d’évaluer les actions de ceux qui sont au pouvoir. Évaluer un Président et des législateurs est considéré comme un extrémisme", explique Alexander Sokolov. Zelimkhan Bakaev, 25 ans, est un chanteur russe d’origine tchétchène. Le motif de son arrestation ? Il est homosexuel. Depuis 2017, cet homme a disparu.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.