Mort d'Evguéni Prigojine : la Russie confirme que le chef de Wagner figure parmi les victimes du crash aérien, "à l'issue d'expertises génétiques"
Le Comité d'enquête russe a confirmé dimanche 27 août, "à l'issue d'expertises génétiques", la mort du patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, dont l'avion privé s'est écrasé mercredi dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou, faisant dix morts.
>> Quel avenir pour le groupe Wagner après la mort d'Evguéni Prigojine ?
Il a été établi que les identités des dix victimes "correspondent à la liste" des passagers et des membres d'équipage de l'appareil, a précisé le Comité d'enquête russe dans un communiqué. Evguéni Prigojine et son bras droit, Dmitri Outkine, ex-officier d'une unité spéciale du renseignement militaire et commandant opérationnel de Wagner, figuraient sur cette liste.
Pas d'informations supplémentaires sur la cause de l'incident
Les enquêteurs n'ont rien dit pour l'heure des pistes examinées, n'évoquant ni la thèse de l'accident, ni celle d'une bombe, d'un missile sol-air ou d'une erreur de pilotage. De leur côté, les Occidentaux ont pointé du doigt le chef de l'Etat russe, deux mois après la rébellion avortée du patron de Wagner, mais sans fournir de preuves à ce stade. Des assertions démenties par le Kremlin, qui a qualifié de "spéculations" ces insinuations.
Le plus proche allié de Moscou, le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, a soutenu le Kremlin en affirmant "ne pas pouvoir imaginer" le président russe donnant l'ordre d'assassiner le patron de Wagner. Evoquant l'enquête, Vladimir Poutine a promis jeudi qu'elle serait menée "dans son intégralité" et qu'elle aboutirait à une conclusion.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.