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La France et la Russie trouvent un accord sur la non livraison des navires Mistral

La France avait refusé de livrer le premier bâtiment de guerre à la Russie, en représailles à la crise ukrainienne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le navire Mistral "Sébastopol" dans le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le 16 mars 2015. (GEORGES GOBET / AFP)

François Hollande et Vladimir Poutine ont trouvé un accord sur les navires Mistral, annonce l'Elysée, mercredi 5 août. La France avait refusé de livrer le premier bâtiment de guerre à la Russie, en représailles à la crise ukrainienne. La France aura "la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments", selon le communiqué de la présidence.

La Russie sera quant à elle "exclusivement et intégralement remboursée" et "les équipements russes qui ont été installés sur les bâtiments seront restitués". François Hollande et Vladimir Poutine "se sont accordés sur le fait que, désormais, ce dossier était clos", conclut le communiqué. Ce contentieux entre la France et la Russie avait placé la présidence française dans une situation inconfortable, tiraillée entre les intérêts économiques en jeu et sa volonté de pousser la Russie à infléchir sa position sur le dossier ukrainien.

Une livraison évaluée à 1,2 milliard d'euros

Cet accord met fin à huit mois d'intenses négociations entre Paris et Moscou. Elles avaient commencé après la décision prise par Paris, fin novembre, de reporter "jusqu'à nouvel ordre" la livraison du Vladivostok, alors que les Occidentaux multipliaient les sanctions contre la Russie, accusée de soutenir les séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine.

Le premier des deux Mistral, le Vladivostok, devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014, tandis que le second, le Sébastopol, devait théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015. Le contrat de leur vente avait été conclu en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy et évalué à près de 1,2 milliard d'euros. Les deux bateaux ont été construits sur les chantiers STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

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