Les pays baltes voient l'Alliance atlantique comme une "sorte d'assurance vie contre la Russie"
Le journaliste Dominique Derda est en direct de Moscou (Russie). Il fait un point sur la situation.
Le sommet de l'OTAN commence ce vendredi 8 juillet à Varsovie (Pologne). L'Alliance atlantique pourrait intégrer de nouveaux pays européens comme la Géorgie qui frappe à la porte. Une situation qui déplait à la Russie alors qu'un déploiement militaire géorgien s'opère à ses frontières. "Vladimir Poutine voit d'un très mauvais oeil évidemment le déploiement de ces forces, de ces troupes et de ces matériels aux frontières de la Russie. Et notamment dans les pays baltes que l'on considère ici comme l'étranger proche, c'est-à-dire une zone qui doit rester dans la sphère d'influence de la Russie", indique le journaliste Dominique Derda, en direct de Moscou (Russie).
Signal d'alarme
"Autant dire que ces pays baltes et notamment la Géorgie qui fêtent cette année les 25 de leurs indépendances, ne l'entendent évidemment pas de cette oreille", poursuite le journaliste. Ils ont vécu l'annexion de la Crimée il y a deux ans par la Russie comme un signal d'alarme qui n'a fait que précipiter le mouvement et les pousser un peu plus vite encore dans les bras de l'Alliance atlantique. "Parce qu'ils y voient une sorte d'assurance vie contre la Russie", conclut Dominique Derda.
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