Guerre en Syrie : la Russie, l'alliée indéfectible du régime de Bachar Al-Assad
Face aux nombreux bombardements, la communauté internationale semble impuissante. Pourtant, le ton est monté au conseil de sécurité de l'ONU, réunie en urgence mardi 13 décembre.
"Êtes-vous sincèrement incapable d'avoir honte ?", interroge la représentante des États-Unis à l'Organisation des Nations unies (ONU) Samantha Power, en direction de l'ambassadeur Russe Vitaly Churkin. Des paroles qui n'ébranle rien le représentant de la Russie, qui rétorque : "Je trouve très étrange votre intervention. C'est comme si vous considériez votre travail de diplomate, comme si vous étiez mère Thérésa."
"Je m'attends à ce que les rebelles cessent de résister dans les 48 prochaines heures" a déclaré Serguei Lavrov
Inflexibles, les Russes ont déjà mis six fois leur veto au conseil de sécurité de l'ONU depuis le début de la guerre. Mercredi 14 décembre, le ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov n'envisageait qu'une issue militaire : "J'espère que la situation dans Alep sera réglée dans les deux ou trois prochains jours. Je m'attends à ce que les rebelles cessent de résister dans les 48 prochaines heures", a-t-il affirmé. La chute d'Alep a d'ores et déjà été actée par la communauté internationale, y compris par la France.
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