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Russie : le chef de Wagner toujours visé par une enquête, malgré la promesse du Kremlin d'abandonner les poursuites

Le Kremlin avait affirmé samedi qu'Evguéni Prigojine, visé par une enquête pour "appel à la mutinerie armée", pourrait partir en Biélorussie sans être poursuivi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Capture d'écran d'une vidéo postée le 25 mai 2023 sur Telegram par le service de presse du groupe Concord, montrant Evguéni Prigojine à Bakhmout (Ukraine). (CONCORDGROUP_OFFICIAL / TELEGRAM / AFP)

Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, est toujours visé par une enquête pénale pour sa rébellion de 36 heures, ont rapporté plusieurs médias russes lundi 26 juin. "L'affaire n'a pas été close, l'enquête se poursuit", a déclaré une source au sein du parquet général russe, citée par les trois principales agences de presse russes et le quotidien Kommersant. Samedi soir, le Kremlin avait annoncé l'abandon des poursuites, après un accord négocié entre le mercenaire et le dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko.

Evguéni Prigojine est visé par une enquête pour "appel à la mutinerie armée", après avoir mené une courte rébellion et envoyé ses combattants sur Moscou. Il avait finalement annoncé le retrait de ses mercenaires, samedi soir, pour éviter "un bain de sang".

Le "régime d'opération antiterroriste", instauré à Moscou et dans sa région en réponse à cette rébellion, a été levé lundi matin. Cette décision a été prise en raison de "l'absence de menaces pour la vie, la santé et les biens immobiliers" des gens, a précisé le Comité national antiterroriste (NAK), cité par les agences de presse russes. "La situation dans la région de Moscou est pour le moment stable", a-t-il assuré.

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