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Vidéo Dix ans après, les attentats de Londres racontés dans un court-métrage d'animation

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le 7 juillet 2005, Georgina Ferguson était à bord de l'un des métros visés lors des attentats de Londres. Elle raconte ses souvenirs dans un court film, en hommage aux 52 victimes de ces attaques kamikazes.

Dix ans après, elle a voulu "partager son expérience". Georgina Ferguson était à bord de l'un des métros visés lors des attentats de Londres, le 7 juillet 2005, les premières attaques kamikazes commises par des islamistes en Europe de l'Ouest. Dans un court-métrage d'animation repéré par Reader, elle raconte ses souvenirs de ce jour qui a bouleversé la Grande-Bretagne.

"J'étais effrayée, je me suis sentie seule"

"J'avais un nouveau travail, c'était mon deuxième jour et je ne voulais pas être en retard, se souvient la narratrice du film. J'attendais un métro. Il y avait beaucoup de monde, alors j'ai changé de wagon. (...) M'être ainsi déplacée m'a, quelques minutes plus tard, sauvé la vie."

A 8h49, une explosion retentit. "Il y avait de la suie qui tombait du plafond, explique Georgina Ferguson. Nombre d'entre nous ont pensé qu'il y avait un incendie. J'ai regardé les visages autour de moi, tout le monde paniquait." "Je ne pouvais rien voir, poursuit-elle. Je ne savais pas ce qu'il se passait. J'étais effrayée, je me suis sentie seule. Je pensais que j'allais mourir et j'ai commencé à pleurer."

"Plus qu'une catharsis", "un acte de mémoire"

Ce n'est que plus tard, une fois revenue à la surface, que Georgina Ferguson se rend compte de ce à quoi elle a échappé. Ce jour-là, à l'heure de pointe, quatre jeunes musulmans britanniques venaient de faire exploser des bombes artisanales dissimulées dans leurs sacs à dos, cela dans trois métros et un bus, causant la mort de 52 personnes et en blessant 700 autres.

"Pour moi, ce film est plus qu'une catharsis personnelle, prévient Georgina Ferguson. C'est un acte de mémoire, d'hommage et de gratitude." Son court-métrage se conclut, sobrement, par une rose déposée devant le mémorial érigé à Londres et le nom des 52 victimes des attentats.

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