Royaume-Uni : le réseau de transports londonien interdit les publicités payées par des pays homophobes
"Cela concerne les publicités payées par les Etats et par les entreprises publiques", explique un porte-parole au journal "The Independent".
Ils n'auront plus accès aux panneaux des couloirs du "tube". Transport for London (TfL), le réseau de transports en commun de la ville de Londres, a interdit les publicités de 11 pays dans lesquels les droits de l'Homme ne sont pas respectés, a annoncé le journal britannique The Independent (article en anglais) vendredi 3 mai. Il s'agit du Qatar, des Emirats arabes unis, du Pakistan, de l'Afghanistan, de l'Iran, de l'Arabie saoudite, du Yémen, du Nigeria, de la Somalie, du Soudan et de la Mauritanie, comme le précise 20 Minutes, qui a repéré l'article.
Plus aucune publicité ne sera acceptée venant "de pays identifiés par l'association internationale lesbienne et gay (ILGA) comme infligeant la peine de mort contre l'homosexualité", détaille un porte-parole de TfL à The Independent. "Cela concerne les publicités payées par les Etats et par les entreprises publiques", précise-t-il.
Des pays membres des Nations unies
En mars 2019, l'association internationale lesbienne et gay a publié son rapport "State sponsored homophobia" sur les pays homophobes. "Six membres des Nations unies infligent la peine de mort pour des actes sexuels consentis entre personnes de même sexe : trois en Asie (l'Iran, l'Arabie Saoudite et le Yemen) et trois en Afrique (le Nigeria, le Soudan et la Somalie). De plus, la peine de mort est une sanction possible dans cinq pays membres des Natoins unies : la Mauritanie, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Pakistan et l'Afghanistan", décrit le rapport (document en PDF).
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