Royaume-Uni : il parcourt l'équivalent d'un marathon à quatre pattes et déguisé en gorille
Tom Harrison a levé des fonds pour une association de sauvegarde de l'animal, sous le regard médusé ou amusé des Londoniens. Il lui a fallu six jours pour boucler la distance.
Tom Harrison adore les gorilles. Mais vraiment. L'an dernier, ce policier britannique a déjà couru le marathon de Londres (Royaume-Uni) dans un déguisement de l'animal. Mais il voulait relever un nouveau défi, raconte le quotidien britannique The Guardian (en anglais). Dimanche 23 avril, cet homme de 41 ans a donc remis sa tenue pour couvrir la distance de 42,195 km, cette fois en progressant à quatre pattes sur le bitume.
Dans ces conditions, il était bien sûr impossible de boucler l'épreuve dans la journée. Tom le gorille a dû faire plusieurs étapes chez des amis. Il parcourait environ sept kilomètres par jour, après 10 à 12 heures d'effort.
Just spent the day walking with @GorillaSaver. 24 miles done. Tune in tomorrow around 9am. Tom is due to finish around 11am @Gorillas_Org pic.twitter.com/.
— Karolina Simanaitytė (@Sima_Science) 28 avril 2017
"Les deux premiers jours, les gens me lançaient des regards bizarres", témoigne l'étonnant primate. Mais ensuite, "des gens ont commencé à faire sonner des klaxons, à m'applaudir et à m'encourager". Pour ménager ses genoux durement éprouvés, ce Britannique modifiait parfois son allure, en se déplaçant à l'aide des pieds et des mains. Une stratégie payante, puisque Tom Harrison est enfin parvenu à réaliser son pari, samedi 29 avril, six jours après son départ. Heureux mais exténué, il s'est même frappé la poitrine. "C'était dur parfois, mais je suis vraiment fier de l'avoir fait."
.@GorillaSaver is met by @BillOddie as he finishes the London Marathon, having crawled the 26.2 miles. He set out last Sunday #mrgorilla pic.twitter.com/uEzkUaWnZA
— Nina Massey (@ninamasseyPA) 29 avril 2017
"Les pots d'échappement prennent la gorge"
Au-delà de la douleur et de la fatigue, Tom Harrison a pointé plusieurs difficultés, à commencer par la pollution : "A hauteur des pots d'échappement, cela prenait vraiment la gorge." Par ailleurs, sa vue était forcément limitée, dans une telle position. "J'avais des aides devant moi pour me dire d'aller à gauche, à droite et ainsi de suite, donc je n'ai pas heurté de lampadaires ou d'arbres." Ce drôle d'animal s'est également plaint de brûlures d'estomac, qu'il soupçonne d'être liées à son étrange posture.
Lovely day for it! #LondonMarathonCrawl #MrGorilla @Gorillas_Org https://t.co/d9p2HLUbt1 pic.twitter.com/042l8rZHdE
— Mr Gorilla (@GorillaSaver) 29 avril 2017
Mister Gorilla – son surnom – a tout de même récolté 24 000 livres (28 500 euros) pour le compte de la Gorilla Organization, une association qui œuvre pour la sauvegarde de l'animal au Rwanda, en Ouganda et en République démocratique du Congo. "Je n'exclus pas de courir un nouveau marathon, a commenté Tom Harrison sur le site de l'ONG, mais ce ne sera pas en rampant à quatre pattes."
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